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                           Commerce immoral    de   l’éducation  à   la  violence

 

Causes de la progression de la sauvagerie en France

Humanités

L’insécurité est proportionnelle à l’ignorance

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Critique  Cinéphile

 

 

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Lavage de coeur

Le commerce de l’éducation à la violence n’est pas (seulement) l’accumulation plus ou moins improvisée de scènes violentes ou perverses mais (aussi) la froide construction d’un univers toujours plus insoutenable, et fait de l’exercice immoral du « 7° art »,  l’une des plaies du monde moderne les plus graves.

« Poursuite fatale » (Scott Reynolds, 2001)

A peine entraperçue la jeune et belle héroïne américaine, - Rahda MITCHELL (photo wikimedia 2009), dans le rôle de « Beth », je n’ai plus eu qu’une seule idée en tête : regarder ce film pour me repaître de …

§  Une femme radieuse

Tant de fraîcheur, de sobre élégance, de naturel, de force, et d’infinie beauté.

Pas de cause (détestable) sans effet [1] détestable aussi

Psycho-drame

Deux jours après la diffusion de ce sommet de perversité – « Poursuite fatale » — s’est produit l’un des crimes les plus sordides, dans des conditions similaires à l’horreur infligée au téléspectateurs du 8 mars 2005 — avec la complicité de psychologues  tendant à s’innocenter eux-mêmes de leur complaisance systématique envers cette plaie du monde — avec l’alibi qu’il faudrait « éviter de stigmatiser » les criminels.

§  Corroboré par la sociologie

Méchante conclusion de la … psychologue de service

J’ignorais que par ce choix, je me destinais à subir de violentes agressions, qu’il me faudrait tenter de me distancier de ce qui « n’est après tout qu’un film », pour continuer à voir la belle malgré tout.

Le coup de couteau reçu par la belle victime en plein ventre, je l’ai ressenti moi aussi, mais j’ai trouvé la force de continuer à regarder encore un peu pour m’assurer des intentions du scénariste : lorsque le doute ne fut plus permis – la fille était rouée de coups — j’ai décidé de me soustraire.

De tels scénaristes, diaboliques mais pédagogues — ne nous épargnent rien : ils préparent le public en montrant d’abord les conséquences d’une telle agression à l’arme blanche ; tels sont les acquis préalables nécessaires au plein effet de l’effroi qu’ils veulent infliger – en froids commerçants de l’horreur.

Ce jour-là, je reste donc sur ma fin, et remué par tant d’horreur, je rédige une critique, que je termine par la mention : « à suivre » — en pensant à une éventuelle rediffusion, qui ne s’est pas fait attendre (encadré)

 

Document créé ou modifié le dimanche 24 décembre 2017 à 13:30  -  retour á EN HAUT du document

 



[1] TF1, journal de 20h00 du 11 mars 2005